Par Fabien
Ce dimanche à 22h35, Frédérique Lantieri présentera un nouveau numéro de Faites entrer l'accusé qui aura pour sujet ce soir « Jennifer Charron, rendez-vous avec le
diable » un document de Ionut Telanu.
Le dimanche 29 avril 2007, un ramasseur de champignons découvre le cadavre d’une femme, dans une forêt de Charente-Maritime. La victime est étendue sur le sol, face contre terre, les mains liées
dans le dos par les manches de son chemisier. Le haut de son corps et sa tête sont entièrement calcinés. Impossible de l’identifier ! Grâce à l’autopsie, les gendarmes apprennent seulement qu’il
s’agit d’une jeune fille d’une vingtaine d’années. La cause de la mort ne fait aucun doute : une hémorragie cérébrale provoquée par des coups d’une extrême violence.
Quelques jours plus tard, un restaurateur de Royan alerte les enquêteurs car il n’a pas vu l’une de ses serveuses depuis plusieurs jours. Une inquiétude que partage aussi un couple de la cité du
Touvent. Ils louent depuis quelques temps une chambre à une très jolie jeune fille et elle a disparu… Grace aux tests ADN du médecin légiste et aux prélèvements réalisés chez les loueurs, les
gendarmes identifient ainsi sans mal la victime. Elle s’appelle Jennifer Charron. Elle a 21 ans et travaille dans un restaurant du front de mer rayonnais. Décrite par tout son entourage comme
quelqu’un de sociable, pétillant et enjoué, elle apparaît aussi comme une fille peu farouche, qui lie volontiers connaissance avec des inconnus...
Toutes les pistes sont donc ouvertes : celle d’un proche comme celle d’une rencontre fortuite. Mais loin de départager les hypothèses, les éléments génétiques dont disposent les enquêteurs
viennent semer le trouble. Le jean de la victime porte une trace de sperme dont l’ADN est le même que celui que les experts relèvent sur le chemisier. Tandis qu’à l’intérieur des nœuds réalisés
avec les manches, et sur l’étiquette du sac à main de la victime, les experts relèvent la trace d’un autre ADN masculin ! Ni l’un ni l’autre n’est fiché.
Mais, fort heureusement, le ou les meurtriers ont aussi commis quelques erreurs en laissant l’empreinte d’une semelle de taille 43 sur les lieux du crime et en téléphonant… Ces investigations
vont finir par conduire les gendarmes sur la piste de deux individus. Deux hommes qui seront arrêtés et incarcérés. Mais lorsque le procès s’ouvre, le 12 décembre 2011, devant la cour d’assises
de Saintes, il n’y a plus qu’un seul accusé dans le box. Et pas celui sur lequel pesaient les plus lourdes charges…
Crédit photo : Jean Pimentel / FTV
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