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La saison 2 de "J'ai vu changer la terre" sur France 5

france5-2008-petit.jpgLe changement climatique n'est pas une abstraction amenée à prendre corps à l'horizon 2020, 2050 ou encore 2100. Aux quatre coins du monde, des centaines de millions de personnes subissent déjà les conséquences de la dégradation de leur environnement.

Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, chasseurs... Ces femmes et ces hommes, dont le mode de vie est intimement lié à la nature, témoignent de l'urgence à préserver notre bien le plus précieux : la planète Terre.

« J'ai vu changer la terre » est une collection de films documentaires de 52 minutes qui nous emmène à la rencontre de la réalité vécue par ces personnages. A travers un voyage dans des pays répartis tout autour de la planète, si chaque documentaire offre une exceptionnelle évasion vers des lieux d’une émouvante beauté, il relaie surtout les témoignages, les inquiétudes mais aussi les espoirs de ces premières « victimes ».

Pour le premier épisode de cette seconde saison diffusé le dimanche 12 septembre à 15h45 sur France 5, direction la Grèce pour partir à la rencontre de Ianis Kosifas, apiculteur et montagnard de la commune de Zacharo qui tirait une grande fierté de son miel de forêt.

Jusqu’à ce jour d'août 2007 où le paradis est devenu un enfer : plus du quart du Péloponnèse, en proie à un incendie gigantesque et incontrôlable, est parti en fumée. Sous l'influence d'un climat de plus en plus chaud et sec, les collines couvertes de résineux s’étaient lentement transformées en poudrière. Il a suffi qu'un vent anormalement violent s'en mêle pour allumer la mèche...

Ianis a alors tout perdu. Les centaines de milliers d'abeilles qu'il soignait avec amour ont disparu, la plupart « fondues » dans la cire, sous l’effet de la chaleur intense.

Aujourd’hui, l'apiculteur, sa femme et ses trois fils relèvent difficilement la tête. Patiemment, Ianis reconstitue son cheptel. Mais la renaissance sera bien plus longue pour la végétation. On estime qu’il faudra quarante-cinq ans pour goûter de nouveau la fraîcheur des montagnes à l'ombre des grands pins d'Alep. Ianis sait qu’il ne verra jamais ce jour. En attendant, ses abeilles ne butinent plus que fleurs et buissons.

 

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