Le sommaire d'Envoyé Spécial de ce 13 mai (encens...)

Ce jeudi 13 mai en première partie de soirée, Guilaine Chenu et Françoise Joly présenteront comme chaque semaine sur France 2, un nouveau numéro du magazine "Envoyé spécial" mais cette fois sous forme de "Carnets de voyage".

Le sommaire de cette semaine : 

Le boom des grands week-ends
Un reportage de Valérie Simonet.
On appelle cela, les "city breaks". Trois jours dans une grande ville ou une capitale pour rompre avec le quotidien et découvrir l'essentiel : ses monuments, ses musées, la dernière expo à la mode, mais aussi ses restaurants, les dernières adresses, faire du shopping et se déhancher dans les soirées branchées. Aujourd'hui, les city breaks représentent la moitié des séjours à l'étranger. Les touristes aficionados de ces nouvelles formules sont souvent des urbains, des cadres ou des jeunes, tous très réactifs aux promotions aériennes mais aussi à un besoin d'évasion rapide et efficace. Car le city break, c'est la rupture nécessaire à l'équilibre de vie des urbains, à leur besoin de dépaysement total, en un temps record. Ces touristes d'un nouveau genre partent plus souvent, mais moins longtemps. Résultat : le city breaker devient très exigeant : en trois jours, il doit tout voir, tout comprendre et surtout en profiter. Du coup, les grandes capitales européennes s'arrachent ces voyageurs à tendance boulimique, très rentables pour les professionnels du tourisme et des événements culturels.
Nous marcherons dans les pas de ces voyageurs des temps modernes, à Londres, Barcelone et Marseille.

Corse : GR20, l’exploit au bout du chemin
Un reportage de Martin Blanchard.
Pour tous les marcheurs, c’est un mythe : il faut avoir fait le GR20 au moins une fois dans sa vie par défi, s'être confronté à ce sentier de grande randonnée qui a la réputation d’être le plus dur d’Europe. 200 kilomètres à travers la montagne corse, 15 étapes de 4 à 8 heures de marche. Une marche qui relève parfois de l’escalade avec des dénivelés impressionnants qui font regretter aux randonneurs chaque kilo en trop dans leur sac. Six randonneurs tentent l’aventure. Ils sont chaque année 17 000 à le faire. Quatre trentenaires qui vivent leur première expérience de la grande randonnée et dont le physique est vite mis à rude épreuve.
Deux jeunes parisiens qui ont déjà échoué à deux reprises à boucler le sentier corse et qui cette fois sont bien déterminés à aller jusqu’au bout. Au travers de leur expérience, c’est tout le petit monde du GR que l’on découvre : gardiens de refuges, secouristes de haute montagne, agents du parc naturel régional. Tous ceux qui font vivre le mythe.

La fièvre de l’encens
Un reportage de Sébastien Legay et Olivier Le Hellard.
L’encens revient à la mode, porté par les parfumeurs, le besoin de spiritualité et l’attrait pour les médecines traditionnelles d’Asie. Une équipe d’Envoyé Spécial a suivi un importateur français en Inde pour voir comment sont fabriqués les bâtonnets que nous brûlons. Il y a l’encens naturel, cette pâte que pétrissent les femmes de Bangalore avant de l’enrouler autour d’une tige de bambou. Elle est composée de fleurs, d’épices et d’huile essentielle de santal.
Mais il y a aussi l’encens industriel, que les fabricants n’aiment pas montrer car il s’agit de charbon trempé dans du parfum synthétique. Cet encens-là peut être dangereux pour la santé s’il est utilisé fréquemment et à haute dose. Dans l’est de l’Inde, à la frontière du Tibet, nous avons découvert le plus cher et le plus étrange de tous les encens : le bois d’agar. Cette fois, ce sont des morceaux de bois entier que l’on brûle. Curiosité de la nature : ce bois ne peut délivrer une bonne odeur que s’il est malade. Mais l’encens des puristes reste celui des rois mages : la résine d’oliban, un arbre qui pousse dans les étendues désertiques de la péninsule arabique et de la corne d’Afrique. Dans le sultanat d’Oman, une Américaine, Trygve Harris continue d’en distiller la résine. Cette même résine que l’on brûle encore dans les encensoirs des églises, comme ceux de Notre-Dame de Paris.

Crédit photo : Gilles Scarella / France 2