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Les marques Apple et Ikéa au coeur des 2 documentaires sur ARTE

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Comment et pourquoi ces deux marques (la première dès 1955, l’autre à partir de 1976) ont-elles pris une telle importance dans notre quotidien ? Un décryptage ludique de la consommation comme elle va, regardée du point de vue des usagers. ARTE tentera d'y repondre ce soir dans une théma spéciale "IKEA, APPLE, LA VIE MODE D’EMPLOI".

20h40 - Apple, la tyrannie du cool
Un film de Sylvain Bergère, écrit par Dimitri Kourtchine(2011, 52mn)
Itinéraire d’un accro de la marque à la pomme, pour une analyse critique et drolatique de la planète Apple. Le décès de Steve Jobs, le 5 octobre, a illustré avec éclat le paradoxe qui est au centre de ce film : Pour la première fois dans l’histoire, un chef d’entreprise a été pleuré comme un bienfaiteur de l’humanité. Si pour les contempteurs du consumérisme, cette dévotion planétaire relève d’une soumission inquiétante au capitalisme, Dimitri Kourtchine et Sylvain Bergère, eux, ont décidé de juger sur pièces.

Au delà d’une enquête sur le marketing de la marque, Apple, la tyrannie du cool, montre comment l’entreprise a su capter les aspirations de l’individu contemporain. Digne héritière de la contreculture des années 1960, l’entreprise Apple prône la libération de l’individu, l’appartenance à une communauté, l’outil à hauteur d’homme et dédié à son émancipation.

21h35 - IKEA , à l’assaut du Bonheur
Documentaire de Juliette Sénik (2011, 52mn)
En Chine, en Israël, en Russie, rencontre avec la nouvelle classe moyenne qui avec IKEA comme modèle embrasse le style de vie occidental. À Pékin, un jeune couple de « créatifs » dans la pub vient d’acheter son premier studio dans un immeuble flambant neuf de la banlieue, et passe, avec bonheur, beaucoup de son temps à en peaufiner la décoration. Près d’Haïfa, une famille nombreuse emménage dans un kibboutz à l’extérieur de la ville, avec l’espoir de se construire une nouvelle vie, plus communautaire.

Israéliens, Russes, Chinois ou Français, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir la même bibliothèque, la même cuisine ou le même canapé, produits de consommation courante dont nous changeons en fonction des hasards de la vie. Mais derrière cette uniformisation apparemment totale, il y a pour chaque pays, chaque individu, une façon singulière de s’approprier la marque, de définir son chez soi et de s’imaginer le futur.

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