Par Sarah
Ce soir dans Zone interdite sur M6 à 20h40 Wendy Bouchard proposera un reportage consacré à Plongée au coeur des urgences pour enfants
!
Avec les enfants, quelques secondes d’inattention suffisent et c’est parfois le drame ! Doigt coupé, objet avalé, membre fracturé après une chute : chaque jour, les médecins et infirmières des
urgences pédiatriques de l’hôpital Robert Debré à Paris en voient de toutes les couleurs. Du petit bobo à la maladie grave, ils mettent tout en oeuvre pour soigner nos enfants et parfois les
sauver.
Mais les médecins doivent faire face à une augmentation croissante du nombre de consultations aux urgences. Alors, il leur faut trancher toujours plus vite. Et répondre aux exigences de parents
inquiets… Car soigner des enfants, c’est aussi gérer les parents. Face à cette double mission à laquelle ils s’attèlent au quotidien, les membres du service des urgences pour enfants peuvent vite
être débordés.
Pendant six mois, les caméras de Zone Interdite se sont immergées jour et nuit au coeur du quotidien de ces sauveurs d’enfants.
Depuis l’arrivée des petits malades avec les pompiers jusqu’à leur sortie de l’hôpital, nous avons suivi chaque moment. Tension des parents pendant l’attente du résultat d’une opération sur leur
bébé, angoisse au moment du diagnostic, soulagement et bonheur de la guérison : ce sont ces émotions très fortes que côtoient en permanence les 12 médecins, 9 internes et 41 infirmières du
service. Sous l’autorité du professeur Mercier, chef des urgences, qui a choisi l’hôpital public par conviction et peste contre ces parents qui confondent urgences et médecin de famille, il y a
Mahmoud, urgentiste qui court de 8h du matin à 8h du soir. Il recoud des mentons, diagnostique des appendicites, rassure une enfant à la clavicule cassée… Il passe d’un box à l’autre et avec lui,
nous suivons le rythme infernal du plateau des urgences où la vie ne s’arrête jamais. Tout comme avec Alix l’infirmière qui aimerait passer plus de temps avec les parents et le Dr Arnaud Bonnard,
chirurgien, qui ose parler de la mort avec ses petits patients. Enfin, nous lèverons le voile sur ce que coûte le sauvetage de chaque vie de prématuré, un choix qui engage des frais très lourds
pour l’hôpital et la société.
Crédit photo : Vincent Flouret / M6
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