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Rendez-vous en terre inconnue avec Marianne James à voir ou revoir sur France 2

rdv-terre-inconnue-jean-michel-turpin.jpgIl y a des émissions comme "Rendez-vous en terre inconnue" qu'oin ne se lasse pas de voir et revoir... Ce jeudi à 23h10,  France 2 rediffusera le numéro de "Rendez-vous en terre inconnue" avec Marianne James.

Le principe, pour ceux qui ne le connaitrait pas, Frédéric Lopez, dans chaque numéro, embarque une célébrité à bord d'un avion pour s'envoler vers une destination que ne connait pas l'invité. Là-bas, la personnalité fera la rencontre de personnes qui se battent pour la sauvegarde des populations et de leur environnement.

 

Dans cet épîsode, Marianne James avait « Rendez-vous en terre inconnue » avec un peuple de pêcheurs : les Bajaus qui vivent au coeur de l’Indonésie, dans l’archipel des Banggai dans un minuscule village posé sur pilotis au milieu de nulle part...

A l’origine, les Bajaus étaient nomades. Ils vivaient nuit et jour sur de simples embarcations, les lepas, et naviguaient sans cesse sur toutes les mers d’Asie du Sud-Est. Depuis une quarantaine d’années, l’état indonésien a tenté de les sédentariser sur la terre ferme et les Bajaus ont quitté peu à peu leurs minuscules bateaux. Mais, pour certains, quitter la mer était impossible, alors ils ont choisi de vivre suspendus entre terre et mer.

Longtemps méprisés, ces anciens « gitans de la mer » ont gagné peu à peu la considération des autres et, désormais, leur connaissance ancestrale de la mer attire malgré qu' à quelques kilomètres de là, d’autres pêcheurs utilisent des techniques de pêche modernes, beaucoup plus rentables, mais également terriblement destructrices : la pêche au compresseur, au cyanure mais surtout à l’explosif...

Dans la région, le milieu marin est aujourd’hui largement menacé : le corail meurt et les stocks de poissons s’épuisent. Ces pêcheurs mettent en péril leur propre moyen de subsistance, ainsi que celui des pêcheurs traditionnels qui voient leurs prises diminuer dangereusement.

L’avenir des habitants de Mandebulu est aujourd’hui en péril et, faute de poissons, les plus jeunes n’auront peutêtre pas d’autre choix que d’abandonner ce mode de vie en osmose avec la mer…

 

Crédit photo : Jean-Michel Turpin

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