Par Sarah
Depuis début octobre
la Direction de l'Information de TF1 propose deux numéros de " Reportages " après le JT de 13 heures. La nouveauté : un deuxième " Reportages " consacré au destin de personnages découverts
plusieurs années auparavant dans le magazine. Que leur est-il arrivé depuis le premier tournage, que sont-ils devenus ?
Les habitués du prétoir
Petites ou grandes affaires les passionnent. Ils passent tout leur temps libre sur les bancs des tribunaux, côté public... Assises, chambres, correctionnel, salle des pas perdus sont leurs "
théâtres ". Défense, partie civile, avocats, procureurs, présidents, victimes ou accusés interprètent à chaque procès, pour ces habitués du prétoire, une nouvelle histoire humaine.
A Paris, le " doyen " se prénomme Jacky. En baskets et survêtement, il arpente les couloirs du tribunal à l'affût d'une " belle " affaire. Jacky a mis les pieds ici pour la première fois un jour
pluvieux de juillet 1959. Il observe, discute, s'imprègne des petites et grandes histoires du Palais. Il connaît tout le monde et tout le monde le connaît, avocats compris. " On le voit à toutes
les audiences. Il a un avis, la plupart du temps, assez humain et vrai sur les dossiers et la justice. Je pense qu'il a une connaissance bien supérieure à certains confrères ultra spécialisés
mais qui ne connaissent pas la totalité du panel du droit ".
Journal d'un medecin de campagne ... 20 ans après
Médecin de campagne. Il y a 20 ans, nous avions accompagné le docteur Claude Fleury, 32 ans, sur les routes de Lozère, dans ses visites à domicile. Par tous les temps, il allait d'une ferme à
l'autre, sans se presser, toujours à l'écoute, patient et rassurant. 20 ans plus tard, qu'est devenu le bon docteur Fleury dans une belle région où le désert est aussi bien rural que médical
?
20 ans plus tard, nous sommes retournés à Aumont-Aubrac, en Lozère, département qui serait justement sur le point de devenir " un désert médical ". La même porte, la même plaque et le même
sourire jovial, le docteur Fleury est toujours " en poste " depuis 22 ans maintenant. Les lieux n'ont pas changé, lui non plus. Prévenant, rassurant, gentil, drôle, ou grave. La seule nouveauté,
c'est la machine pour la carte vitale. " Pour rien au monde je ne changerais. Je me suis un peu installé au hasard à Aumont, et aujourd'hui je me dis que le hasard fait bien les choses ".
Et lorsqu'il s'échappe de son cabinet pour ses patients des champs, au volant, il s'enflamme " regarde comme c'est beau, on a l'impression d'être paumés dans une région sauvage ! " Le docteur
Fleury va partout, été comme hiver, dans des hameaux désertés par le facteur et l'épicier que lui, médecin de campagne, ne peut ignorer.
Crédit photo : Julien Cauvin / TF1
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