Par Sarah
Depuis début octobre la Direction de l'Information de TF1 propose deux numéros de " Reportages " après le JT de 13 heures. La nouveauté : un deuxième " Reportages " consacré au destin de personnages découverts plusieurs années auparavant dans le magazine. Que leur est-il arrivé depuis le premier tournage, que sont-ils devenus ?
Chronique de la Police de Montréal
A Montréal au Canada, plus de 7000 personnes, dont 4600 policiers travaillent pour le Service de la Police de la Ville. Nous avons suivi Olivier et Raphaël, les relationnistes à la fois
policiers et " attachés de presse ", le Sergent Carl de la Sureté du Québec et leurs équipes. En 10 ans, le travail de tous ces policiers, patrouilleurs ou relationnistes, avec l'aide des
citoyens, a permis de faire chuter la criminalité de 20%. Avec 46 meurtres en moyenne par an, Montréal est l'une des villes les plus sûres d'Amérique du Nord.
Montréal est construite sur une île. Matin et soir, des milliers de canadiens empruntent des centaines de kilomètres de ponts et d'autoroute pour entrer et sortir de la ville. Pour surveiller le
trafic, la sureté du Québec. Le Sergent Carl est chef d'unité dans cette police provinciale depuis 20 ans : " nous, c'est le réseau autoroutier, le va et vient des véhicules... assurer une
fluidité du réseau à Montréal (.../...) Je crois qu'au Québec, on sent que la population est derrière nous. Le citoyen est fier de sa police ". Ce matin, Karl et son coéquipier foncent sur
l'autoroute à la recherche d'une femme assise au bord du bitume... " C'est l'assistance au public. Du service à la population (.../...) Ca fait bientôt 20 ans que je porte l'uniforme. Je
vais porter l'uniforme probablement jusqu'à ma retraite. Je veux être présent comme à mon premier jour de travail avec la même motivation. C'est indiscutable ".
Pompiers glaces
Combattre les incendies, sauver des vies... quoi de plus " ordinaire " dans une vie de pompier ! Mais quand les températures descendent à moins 20 ou moins 30 degrés, tout se complique.
C'est exactement ce que vivent quotidiennement en hiver les pompiers de la célèbre Caserne Saint Sauveur à Québec, au Canada. Le froid intense, la glace sont souvent les premiers ennemis de ces "
pompiers glacés ".
En Janvier, le mois le plus froid de l'année, le thermomètre descend jusqu'à moins 30 et les pompiers de Saint Sauveur sont toujours prêts. Avant de devenir l'un des patrons des pompiers de
Québec, Claude Jobin a fait toute sa carrière dans cette caserne, la plus réputée de la ville. " Quand j'ai été embauché, c'était un rêve de petit garçon. C'était une vieille caserne avec pole de
descente, dans le centre ville, beaucoup d'action : feu de structure, sauvetage sur glace. Les gens qui sont ici, sont ici pour y rester. " "Ici, la moyenne de réponse entre l'appel
et l'arrivée sur les lieux, c'est 2 minutes, parfois moins. Beaucoup d'action en très peu de temps. Ceux qui aiment les sensations fortes, et qui ont un poste ici, vont y rester. "
Ce matin, Alexandre, élève pompier, commence un stage de 10 jours à la Caserne Saint Sauveur sous la responsabilité du Capitaine Steve Doucet. " Je vais mettre toutes les chances de mon côté.
C'est un but pour moi. Je ferai tout pour réussir. " Ce soir, les pompiers de Saint Sauveur arrivent sur un incendie en moins de deux minutes. Dans la pénombre et la fumée, première leçon pour
Alexandre qui tient la lance : " tu marches au son "... la même nuit, deux incendies plus tard. Alexandre se montre à la hauteur " il a très bien réagi. Pas de panique, bon stress ". Alexandre
est heureux " je paierais pour revenir ici, avoir plus de temps pour apprendre ".
Crédit photo : Julien Cauvin / TF1
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