Par Sarah
Depuis début octobre
la Direction de l'Information de TF1 propose deux numéros de " Reportages " après le JT de 13 heures. La nouveauté : un deuxième " Reportages " consacré au destin de personnages découverts
plusieurs années auparavant dans le magazine. Que leur est-il arrivé depuis le premier tournage, que sont-ils devenus ?
Crimes et délits à la campagne
Au pied des Cévennes, dans le sud de la France, d'un petit village à l'autre, les gendarmes " veillent " sur neuf communes. Enquêtes, interpellations, relevés d'empreintes, patrouilles nuit
et jour.... Mais aussi appels de détresse... Dégradations, cambriolages... Michel, Patrice, Frédéric, Aurélie et leurs collègues sont confrontés aujourd'hui à une nouvelle délinquance,
jusque là " réservée " aux grandes villes.
14 heures, l'Adjudant Frédéric, gendarme depuis 20 ans, et sa collègue Aurélie partent en patrouille " on va profiter de ce beau temps pour prendre contact avec les commerçants ". " Ca fait
plaisir, c'est rassurant pour nous et nos clients. A force de faire des dépositions, ça créé des liens, des amitiés. On se tutoie, on s'appelle par nos prénoms. A mon avis, vous n'êtes pas assez
par rapport à la population. " A la gendarmerie, Michel, le gendarme de permanence, reçoit une plainte " on m'a pété ma voiture dans Ganges. Si je le trouve, je l'explose le mec, je le tue. J'en
ai marre des dégradations. Ils ont explosé le pare-brise, pété les quatre pneus et explosé la vitre arrière, cette nuit ".
L'enquête sur le cambriolage de la salle des fêtes se poursuit. A la gendarmerie, les adolescents nient toujours... les gendarmes commencent à douter " d'après le recoupement des auditions, on
pense que c'est une autre équipe. " La délinquance, mais aussi les appels de détresse font partie des missions des gendarmes de campagne " lorsque l'on sait qu'il y a une personne
âgée quelque part, on n'oublie pas de passer voir de temps en temps s'il n'y a pas de problème ". A la nuit tombée, Michel et ses collègues patrouillent dans les rues.... Des jeunes plus
bruyants que méchants " on est là, on fait de mal à personne. On dit bonjour... Les gens regardent trop la télé. Ils voient une voiture cramée, ils disent : c'est les jeunes ! ".
Les pretres de la dernière heure ... 16 ans après
Dans leur première vie, ils étaient promoteur immobilier, éleveur, militaire. Quand nous les avons rencontrés en 1996, ils venaient de dire oui à Dieu. Le Père Devert, ancien promoteur, est
devenu prêtre bâtisseur en créant " Habitat et Humanisme ". L'ancien général est directeur spirituel dans un collège sous le nom de Père Pillot. Hughes Walser, l'ancien agriculteur ne
regrette pas d'avoir vendu ferme et élevage pour dire oui à l'Eglise.
Dans sa première vie, Hughes Walser élevait des vaches et des chèvres. Après avoir sillonné les marchés de la région pendant 15 ans pour vendre ses fromages " on m'aurait dit qu'un jour je serais
prêtre, je ne m'en serais pas du tout douté. Quand on est dans l'agriculture, on pense qu'on est dans le métier pour toujours. " Aujourd'hui, le père Walser revendique sa vie de curé de campagne
" personne ne peut m'obliger à quitter la campagne. C'est ma vie. " Son évêque lui a confié une trentaine de paroisses autour de Sainte Foy la Grande .... Il revendique avec humour sa
décontraction vestimentaire " ce n'est pas l'habit qui fait le moine et ça je peux en parler. "
Crédit photo : Julien Cauvin / TF1
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