
Ce vendredi 20 novembre comme chaque semaine à 23h05, Arte proposera à ses téléspectateurs
un nouveau numéro de Tracks qui reviendra sur les concerts de Prince au Grand Palais et sur le groupe hip hop, Arrested Development.
Et si les grandes stars de la pop n'étaient que des esclaves exploités par les maisons de disques ? Pas décidé à se sacrifier sur l'autel de la célébrité, Prince Rogers Nelson dessine en 93 un
"Slave" accusateur sur son visage et abandonne son nom de baptême pour conquérir son indépendance. Quinze ans plus tard, le petit Prince a retrouvé son identité et gagné les pleins pouvoirs. Sur un
coup de cœur, il s'organise en seulement quatre jours deux concerts exceptionnels au Grand Palais à Paris, et quand il apparaît sur un plateau de télévision, on l'accueille comme "Dieu". Pour
calmer le délire collectif, une vingtaine de journalistes triés sur le volet ont été invités à vérifier que le Love Symbol est bien un être humain.
Dans les années 90, alors que le hip-hop américain se définit dans l'opposition parfois violente entre West Coast et East Coast, Arrested Development propose une troisième voie : celle du Dirty
South. Loin des grands centres urbains, ils débarquent du Sud rural des Etats-Unis, entre Atlanta et le Tennessee, pour professer la paix et la diversité ! Speech, leur leader, fils d’une
journaliste et d’un entrepreneur noir américain, mène le groupe le plus open de l’histoire du rap : hommes, femmes, blanc, noirs et vieux tirent la langue au gangsta rap.