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Un monde sans banque est-ce possible ? au sommaire de "Tout compte fait" sur France 2

Julian Bugier (Crédit photo : Christophe Russeil / FTV)

Julian Bugier (Crédit photo : Christophe Russeil / FTV)

Ce samedi à 14h40, Julian Augier présentera sur France 2 le premier numéro de « Tout compte fait », un nouveau magazine de société.

Jamais le monde n’avait aussi vite changé que depuis ces 5 dernières années. La crise économique, écologique et des changements politiques majeurs se sont télescopés avec une révolution technologique sans précédent. Ces bouleversements sont en train de transformer en profondeur notre société. Désormais, tout va plus vite, plus loin et les nouvelles générations pensent la famille, l’individu et le travail de façon totalement différente.

Informer, expliquer et comprendre ce monde en mouvement, ce grand chambardement, c’est l’objectif de « Tout Compte Fait » qui propose aux téléspectateurs de découvrir l’émergence d’une nouvelle économie qui bouscule toutes nos habitudes.

« Tout Compte Fait » décode les rouages de cette révolution, raconte les histoires de ces Français qui achètent différemment et des ces entrepreneurs du changement.

Quand les particuliers font sauter la banque

Pour avoir un peu d’argent pour financer un projet, plus besoin d’aller demander à son banquier, fini le crédit révolving à la papa et ses taux usuriers, aujourd’hui, des particuliers proposent de prêter de l’argent pour soutenir de jeunes entrepreneurs. Ça s’appelle le crowfunding, le financement participatif. L’idée est toute simple : l’union fait la force. Aujourd’hui, de plus en plus d’entrepreneurs, de jeunes sociétés font appel à l’argent de monsieur et madame Toulemonde pour se lancer. Ces sociétés s’appellent Kickstarter, KissKissBankBank.

Mais d’autres ont décidé d’aller encore plus loin, de marcher carrément sur les platebandes des banques en favorisant le prêt d’argent entre particuliers, comme « Prêt d’Union » ou « Transferwise ». Ces corsaires de la finance vont-ils avoir la peau des banquiers ?

Portrait d’Hugues Le Bret, un banquier Nickel

100% utile, 0% toxique. C’est ainsi qu’Hugues Le Bret résume son compte Nickel qui fait hurler les banquiers. Posséder un compte en banque et même une carte de retrait hors du circuit bancaire ! Les frais sont divisés par 5, les découverts pas permis donc le banquier ne vous fait pas la morale sans arrêt. Et c’est le buraliste qui joue le rôle de l’agence pour certaines opérations.

Le concept imaginé au départ pour tous les exclus du système, les interdits bancaires (2.5 millions de personnes en France), fait un tabac. Un comble pour cet ancien directeur de la communication de la Société Générale…

Monnaies locales, quand les billets de Monopoly ont de la valeur

Les SoNantes à Nantes, l’Abeille à Villeneuve-sur-Lot, la Violette à Toulouse, il va falloir s’y faire, ce sont les drôles de noms donnés à de nouvelles devises mises en circulation depuis 2010. Une trentaine de MLC, comprenez des Monnaies Locales Complémentaires existent déjà, autant sont en projet.

En septembre, à Ploërmel, sera lancé le Galais, les habitants de cette petite ville bretonne pourront donc échanger 1 euro contre 1 Galais et les dépenser chez les commerçants qui accepteront de jouer le jeu et d’avoir 2 tiroirs-caisses. L’idée est née au Moyen-Age et a beaucoup été utilisée au moment du krach boursier de 1929, dans des régions d’Autriche, de Suisse et d’Angleterre on s’est mis à émettre de nouveaux billets qui ne seraient pas touchés par les dévaluations. Ces monnaies son utilisées localement.

En France, la loi a changé il y a 1 an et demi, et depuis ces monnaies, parfois appelées SEL pour Système d’Echange Libre, connaissent un véritable essor. Au Pays Basque, la région où cette monnaie complémentaire est la mieux implantée, près de 200 commerçants acceptent l’Euskos (l’équivalent de 500 000 euros est en circulation) et ils réfléchissent à lancer une carte bancaire de paiement en euskos. L’idée est de pouvoir redonner des couleurs à des PME et à des commerces de la région et de développer l’économie locale puisque les particuliers sont obligés de s’adresser à eux.

En France, les projets sont parfois confidentiels, pas très développés, mais en Suisse par exemple le Wir fait partie du porte-monnaie, 1 entreprise sur 5 accepte cette monnaie, soit plus de 60 000 entreprises ; à Bristol en Angleterre, 10% de la population utilise le Bristol Pound depuis que le maire de la ville se fait payer ses indemnités avec cette devise…

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T
Très bonne émission, bien documentée... mais pas cher payée en audiences. Dommage.
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