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Programmation spéciale COP 21 en novembre sur Seasons

Programmation spéciale COP 21 en novembre sur Seasons

Seasons, la chaîne Découverte du groupe Canal+ diffusera le lundi 23 novembre à l’occasion d’une programmation spéciale pour la COP 21 un documentaire sur les effets du changement climatique sur le gibier français : « Ca va chauffer pour le gibier ».

Construit en différents chapitres se concentrant sur des espèces ou un espace, le documentaire permet de faire un état des lieux de la situation actuelle tout en envisageant les conséquences à venir. Loin d’être pessimiste, il offre aux téléspectateurs des points de vue de spécialistes différents et complémentaires sur le gibier français.

Il s’intéresse tout d’abord à l’évolution de la population du chevreuil. Une espèce suivie et étudiée dans la forêt domaniale de Trois Fontaines. L’étude de cette dernière a été lancée dans les années 80 par Jean-Michel Gaillard. Alors que la population du chevreuil a longtemps été maîtrisée par la chasse, il note, depuis quelques années, les effets du changement climatique sur le recrutement. En effet, même si le nombre des naissances reste relativement stable, la survie des faons est, quant à elle, en baisse. Cela est dû à une moins bonne qualité de l’herbe qui ne permet pas à la chevrette d’engranger suffisamment de forces pour nourrir ses petits. Un problème qui n’est pas seulement français mais qui s’étend à l’ensemble de l’Europe, constate ce directeur de recherches au CNRS.

Les oiseaux migrateurs, observés dans la forêt domaniale de Chizé, subissent également les changements climatiques. En effet, la mise en mouvement est plus tardive, du fait de saisons plus douces qu’auparavant. Leurs habitats naturels ont tendance à se réduire ce qui pourrait causer une surpopulation et par conséquent le développement d’une compétition entre les différentes espèces.
Le CNERA, quant à lui, se concentre sur l’observation non pas d’une espèce mais d’un espace, celui de la montagne. Parmi les espèces observées, le bouquetin, le chamois, le mouflon,… mais aussi le tétras lyre. La montagne est un espace particulièrement sensible au changement climatique, ce qui n’est pas sans conséquence pour les espèces qu’elle abrite. La multiplication d’épisodes météorologiques violents influe sur le phénomène de mortalité. La faune subissant des modifications, cela a des conséquences sur la résistance des animaux.
L’ONFS de Haute Garonne réalise le même constat pour des espèces telles que le lièvre, le lagopède et la bartavelle même si elles se caractérisent par une certaine plasticité, leur capacité d’évolution n’est pas indéfinie.

Les eaux douces sont touchées par le réchauffement climatique ce qui a un impact direct sur la population des truites, notamment. De nombreux pisciculteurs réalisent de plus en plus quotidiennement des « pêches de sauvetage ». Toutefois, cette tentative de sauvegarde pourrait poser un problème de préservation de la diversité des espèces en eaux douces…

Le documentaire, même s’il reste alarmant, n’est pas totalement pessimiste et pourrait se conclure avec cette phrase : « Il ne faut pas non plus négliger la capacité d’adaptabilité des espèces ».

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T
Il est encore temps de préserver la planète par la bonne utilisation de nos ressources naturelles et même de sauver un ours polaire en prenant votre douche grâce au compteur intelligent amphiro !!<br /> http://www.activeau.fr/amphiro-a1-compteur-d-eau-pour-la-douche-economie-d-eau-c2x14167853
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