Par Jeremy
Ce lundi à 22h40, Stéphane Haumant nous proposera sur Canal+ dans "Spécial Investigation" le document « Coup de balai au Vatican », une enquête de Jacques Chamelot pour 17 Juin Production.
Le 13 mars 2013, il y a tout juste un an, on découvrait au balcon de Saint-Pierre de Rome un pape surprise : Jorge Mario Bergoglio, cardinal argentin à la retraite, qui prendra le nom de François. Le premier pape non-européen de l’histoire du catholicisme. Dans les arcanes du conclave, la branche américaine a poussé un candidat réformiste, avec un objectif : faire le ménage au Saint-Siège. Sa mission : solder définitivement les dossiers noirs qui ternissent l’image du catholicisme depuis longtemps, comme la pédophilie, les finances occultes du Vatican et les intrigues de palais qui paralysent l’institution.
De déclaration inattendue en geste symbole, François est apparu très vite comme un souverain pontife de rupture. Pape des pauvres, il dénonce sans relâche les méfaits de l’argent roi et regrette la richesse de l’Eglise. Sur la question de la pédophilie, il dit publiquement sa «honte». Politiquement, il entend limiter les prérogatives de sa toute-puissante Curie (le gouvernement du Saint-Siège).
Politique, sexe et argent, les trois péchés du Vatican. Sur tous ces dossiers, il semble vouloir se démarquer de ses prédécesseurs, Benoît XVI et Jean-Paul II. François «le marxiste» rompt avec la ligne ultra-conservatrice des deux pontificats précédents, une véritable révolution... L’action de François réjouit les croyants, mais elle inquiète déjà des intérêts puissants…
Pour SPECIAL INVESTIGATION, le journaliste Jacques Charmelot révèle les dessous cachés de ce virage politique.
Crédit photo : Xavier Lahache / Canal+
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