Par LZDP
Ce soir à 21h, Planète+CI diffusera le premier numéro de « Sous le radar », un nouveau rendez-vous événementiel mensuel produit par Premières lignes / Luc Hermann & Paul Moreira.
De nombreux événements sont passés totalement inaperçus dans les grands médias. Alors qu’ils ont été filmés par des citoyens et mis en ligne sur Facebook, You Tube ou Dailymotion. Des citoyens qui se battent, qui veulent faire bouger les lignes. Ce sont ces points de vue de citoyens, parfois parfaitement objectifs, parfois excessifs, que nous allons confronter à la réalité. Avec une enquête approfondie sur le terrain.
Un éclairage nouveau sur de grands thèmes de société : le travail, l’intégration, la santé, la justice, la police… « Sous le radar », ce sont des fables d’époque.
La promesse du traitement sera unique. La plus-value de Premières Lignes : l’enquête, le décryptage, le ton et l’écriture nouvelle. L’objectif est de renouveler le journalisme des documentaires de société à la télé comme l’a fait CASH investigation avec l’enquête économique.
Premier numéro : Etudiants, tous dopés ?
Pression des parents, pression financière, pression des classes préparatoires, des grandes écoles et même de la fac : la volonté d’avoir un bon diplôme pousse des étudiants à tout risquer pour défendre leur place et avoir une chance de monter dans l’ascenseur social.
Ce culte de la performance a donc fini par engendrer des pratiques dopantes. Aujourd’hui, on ne consomme plus seulement des drogues pour s’échapper ou pour s’amuser : on consomme des drogues pour assurer.
Grâce à une multitude d’images, de réseaux sociaux et de sites trouvés sur internet, la collection Sous le radar a pu remonter les filières d’approvisionnement et enquêter sur ces drogues de la réussite.
De la Ritaline contre les troubles de l’attention, du Modafinil contre la narcolepsie, du Piracetam contre l’Alzheimer… ces médicaments ont des indications précises et s’adressent à des malades spécifiques. Pourtant, des étudiants, sains de corps et d’esprit, en absorbent occasionnellement ou régulièrement, et en font un usage détourné afin de faire face à la pression des examens et concours, de réviser plus longtemps, d’être plus concentrés.
En toute illégalité, ces médicaments se revendent sous le manteau ou via internet. Sur les réseaux sociaux circulent même de nombreuses vidéos vantant les « mérites » de ces molécules. Le plus souvent, derrière ces groupes Facebook ou ces chaînes Youtube se cachent les revendeurs eux-mêmes qui profitent de cette publicité pour renvoyer les internautes vers leurs sites marchands. Ces dealers s’étant fourni parfois directement auprès de laboratoires pharmaceutiques.
Quelles répercussions sur la santé entraîne ce détournement de médicaments ? Quels sont les fournisseurs de ce marché parallèle ? Les étudiants sont-ils protégés face à l’arrivée de ces drogues sur les campus ?
Parallèlement, se développe un marché à l’avenir radieux, celui des Nootropics. Ce terme désigne tous les produits qui ont un effet cognitif. Des vitamines aux médicaments en passant par les nutriments et les plantes, il existe des centaines de Nootropics. Aux Etats-Unis, des sociétés émergent et vendent, cette fois-ci légalement, toutes sortes de poudres et pilules « miracles » pour être soi-disant plus intelligent, plus rapide, plus concentré et donc plus apte à réussir dans la vie.
Que contiennent ces produits aux effets prometteurs ? Sont-ils efficaces et sans danger ?
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