Par Sarah
Des images, des émotions, une écriture sensible aux aventures humaines : «13h15, le samedi...» et «13h15, le dimanche...» proposent des histoires françaises, le feuilleton de la politique, les coulisses de la vie de tous les jours, les sagas familiales et les confidences des grands témoins.
Le magazine de la rédaction de France 2 au ton dynamique et décalé sur l'actualité, l'air du temps et la politique.
Au sommaire ce dimanche 21 janvier, "Blancs comme Neige", un reportage de Florent Muller, Frédéric Capron et Matthieu Parmentier.
L’ours polaire incarne à lui seul tous les défis environnementaux, à commencer par le réchauffement climatique. La glace est son territoire de chasse. Il est donc le premier à souffrir de la réduction de la banquise. Mais aussi de l’exposition aux polluants ou de l’exploitation des ressources naturelles dans la région.
Plus qu’un animal, l’ours est désormais un symbole. C’est aussi un enjeu politique. Classée « espèce vulnérable » pour les Américains, il est toujours chassé par les Inuits au Canada ou au Groenland. Le nombre d’ours est lui-même en question. 20 000, 25 000, voir 30 000 pour certains. Car si certaines populations d’ours sont en déclin, d’autres se maintiennent dans certaines régions du Grand Nord.
On peut passer des semaines à traverser l’Arctique sans en voir un seul. Mais il est une ville au Canada où l’on est à peu près certain d’en apercevoir. Churchill, dans la province du Manitoba, compte 850 habitants et à peu près autant d’ours qui chaque automne rodent autour du village en attendant que la glace se forme sur la baie d’Hudson.
Pour nous qui le voyons de France, l’ours polaire est une abstraction. L’icône a remplacé l’animal. Pour ces Canadiens de la Baie d’Hudson, c’est un animal familier, un danger constant, et un émerveillement tout à la fois. Parce que la façon dont nous regardons l’ours raconte notre rapport à la Nature.
L'actualité quotidienne de la télévision et de la radio depuis plus de 15 ans ! - Hébergé par Overblog