"Bruno Cholet : le faux taxi" dans "Faites entrer l'accusé" ce soir sur France 2

Ce dimanche à 23h00, Frédérique Lantieri présentera sur France 2 un numéro inédit de magazine « Faites entrer l’accusé » avec au sommaire le document ""Bruno Cholet : le faux taxi".

Suzanna Zetterberg. A dix-neuf ans, la jolie suédoise, décide d’étudier le français à Paris. Grande, élancée, blonde aux yeux bleus, « Sanna » aime aussi faire la fête, et profiter des nuits parisiennes. Le 19 avril 2008, c’est à La Scala, l’une des boîtes les plus branchées de la capitale qu’elle sort avec ses amies. Elle en repart seule vers 4h30. Plus personne ne l’a jamais revue.

Quelques heures plus tard, un corps calciné et criblé de balles est retrouvé en forêt de Chantilly. Une découverte que la police rapproche rapidement d’un signalement de disparition qui a été fait par l’une de ses amies à Paris.

Sous la pression d’un ministère des affaires étrangères et d’une capitale peu enclin à ce type de « publicité » pour la ville et ses universités, une chasse à l’homme s’engage. Il faut retrouver le plus vite possible l’homme qui a enlevé, et tué Suzanna Zetterberg.

Une traque menée tambour battant, par les hommes du 36. Pour un succès « éclair » !

En quelques heures, grâce à la coopération de plusieurs services, la PJ réussit à identifier un suspect. Filmé par des caméras de vidéosurveillance, à quelques kilomètres du lieu du crime, l’homme, qui retire de l’argent avec la carte bancaire de Suzanna, est reconnu par les fameux Boers, la police des taxis. Il s’appelle Bruno Cholet. A cinquante et un ans, il est connu pour prendre illégalement des passagers. Il a surtout un lourd casier judiciaire. Il a déjà passé la moitié de sa vie en prison. Son mode opératoire ? Toujours le même : l’enlèvement d’une femme à bord de sa voiture, le retrait en forêt, le viol sous la menace d’une arme à feu… Un scenario qui colle en tous points avec l’assassinat de Suzanna.

Quand il est arrêté, Cholet vient de déterrer, sous les yeux des policiers qui le suivent à la trace, une arme à feu qu’il avait enfouie dans le bois de Boulogne. L’arme du crime ! Mais l’homme reste de glace. Jamais, il n’admettra son crime. Ni devant les policiers. Ni devant ses juges.

Condamné à la prison à perpétuité, Bruno Cholet crie toujours au complot policier !