Par Jeremy
Grâce à des systèmes de numérisation subaquatiques toujours plus innovants, National Geographic vient d’annoncer son projet de série documentaire en 10 épisodes "Drain the ocean".
L’association des dernières données scientifiques à des reconstitutions numériques ultramodernes permet aux productions Mallinson Sadler (Royaume-Uni), Electric Pictures (Australie) ainsi que la coproduction de prendre la pleine mesure des épaves, des trésors, des villes englouties, de la géologie ainsi que de la technologie qui sont à l’œuvre au fond des lacs, des mers et des océans à travers le monde, tout en levant le voile sur des mystères jusqu’alors enfouis sous les vagues. La série sera diffusée en 2018 sur National Geographic à travers le monde, dans 172 pays et dans 43 langues.
Avec "Drain the ocean", les silhouettes fantomatiques englouties sous l’océan sont révélées dans toute leur splendeur grâce à l’eau qui est retirée de l’image pour expliquer comment les navires ont coulé, comment les nouvelles technologies opèrent dans des climats inhospitaliers, ce que les anciennes formations géologiques peuvent nous apprendre sur la vie terrestre, où résident désormais les secrets nazis et pourquoi tant de gens continuent à chercher la cité mythique d’Atlantis.
En parcourant le globe, la série explore les mers de Chine, le golfe du Mexique, la Méditerranée, le Nil, le pourtour du Pacifique, l’océan Indien, l’océan Atlantique ainsi que la mer Baltique dans sa quête d’expliquer les merveilles naturelles et les catastrophes induites par l’homme.
Nous avons eu plusieurs numéros spéciaux de Drain the ocean qui, l’un après l’autre, ont trouvé un écho auprès des spectateurs du monde entier. Nous sommes donc très fiers de nous lancer dans cette série qui résonne comme un engagement. Il s’agit d’une série ambitieuse de dix épisodes qui propose de nouveaux récits en explorant la planète et ses océans à l’aide de technologies innovantes qui permettent d’enquêter sur certaines énigmes telles que la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, les effets que le tsunami de l’océan Indien a eu sur des données stockées dans le « Cloud » en 2004, ou encore pourquoi l’un des plus grands trésors trouvé au large de la Floride s’est-il retrouvé éparpillé sur des kilomètres de fonds marins.
Hamish Mykura, vice-président exécutif et responsable du contenu international pour National Geographic
Ayant déjà travaillé dans le passé sur de nombreux programmes avec National Geographic, je me réjouis de cette nouvelle collaboration avec la chaîne ainsi qu’avec mes amis de chez Electric Pictures afin d’apporter un nouveau souffle à cette formule gagnante. Qui ne s’est jamais retrouvé sur une plage en se demandant à quoi ressemblerait le paysage si la marée n’arrêtait pas de monter ? Peut-être pas vous, mais la série le fait, et c’est ce qui la rend si spéciale ! Nous l’aimons pour sa simplicité et pour l’angle rafraîchissant sous lequel elle apporte un éclairage nouveau sur les mystères maritimes, aussi bien anciens que contemporains.
Crispin Sadler, des productions Mallinson Sadler
Je suis ravi de rejoindre Crispin, l’équipe de MSP et National Geographic pour produire cette série emblématique. En conjuguant nos ressources, nous sommes en mesure d’exploiter les compétences et l’expérience de certains des plus talentueux professionnels de la télévision du Royaume-Uni et d’Australie afin de produire une série de très haute qualité qui enchantera le public partout où elle sera diffusée. Il s’agit là d’un projet d’envergure mondiale qui utilise la technique du « drainage » par images de synthèse pour effacer l’océan et d’autres grands plans d’eau afin de révéler ce qui se trouve en-dessous et d’appliquer cette technique à une échelle bien plus grande que ce qui a été fait auparavant.
Andrew Ogilvie de Electric Pictures
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