Par Jeremy
Ce soir à partir de 20h50, ARTE diffusera "La rage de l’or", un documentaire en deux parties de 52 minutes de Denis Delestrac, Robert Lang et Sally Blake et coproduit par ARTE France, Films à Cinq, Capa Presse, Kensington Communications.
L’or est l’un des métaux précieux les plus chers et les plus convoités. Nourrie de nombreux témoignages, recueillis auprès d’institutionnels, d’acteurs du secteur de l’industrie minière et de la joaillerie, mais aussi d’employés (bijoutiers, mineurs…) et de membres d’ONG, cette enquête captivante autour du globe nous entraîne au coeur du grand commerce de l’or.
20.50 : Épisode 1 - Les barons de l’or
Vice-président de Lucky Minerals, Shaun Dykes fait partie des prospères industriels nordaméricains de l’or. Parmi ses projets figure l’exploration d’un site minier à Emigrant Mountain – près du parc de Yellowstone –, contre laquelle les riverains sont vent debout. Il fait partie des chercheurs d’or qui mobilisent des forces colossales pour trouver de nouveaux filons dans les endroits les plus difficiles d’accès, voire protégés. Malgré un cours en hausse constante, objet de spéculations financières, l’or est l’un des métaux précieux les plus demandés. On s’en sert pour fabriquer des bijoux, mais aussi des lingots, et des produits de haute technologie, pour l’industrie spatiale comme pour les cartes à puce des smartphones. Mais, afin de l’extraire du sous-sol, un grand nombre de produits nocifs comme le mercure et le cyanure sont nécessaires. L’industrie minière fait donc peser de lourdes menaces sur l’environnement.
21.45 : Épisode 2 - Les forçats de l’or
Après le rôle des pouvoirs publics et des grandes banques auprès de l’industrie minière, ce second volet s’intéresse aux mines artisanales dont dépendent plus de 50 millions de familles dans le monde. Du Pérou à la Colombie, de la Chine à la République démocratique du Congo, ces petits sites d’extraction, légaux ou clandestins, ne se soucient pas plus de la santé et de la sécurité des hommes – parfois même des enfants – que de leur impact désastreux sur l’environnement. Depuis que son cours a dépassé celui de la cocaïne, l’or est devenu une activité lucrative pour de nombreuses organisations criminelles, en Afrique centrale et en Amérique du Sud notamment. Générant des millions de dollars, cet « or sale » est injecté sans traçabilité ni contrôle sur le marché mondial. Pourtant, à toutes les étapes de la chaîne de production, des solutions alternatives plus équitables, plus durables et moins dangereuses existent. Certaines commencent, timidement, à être mises en place.
L'actualité quotidienne de la télévision et de la radio depuis plus de 15 ans ! - Hébergé par Overblog