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"Charles Dickens à Londres, sa revanche au 48 Doughty Street" dans "Une maison, un artiste" ce soir sur France 5

"Charles Dickens à Londres, sa revanche au 48 Doughty Street" dans "Une maison, un artiste" ce soir sur France 5

Tous les dimanches à 22h35, France 5 diffusera une nouvelle saison de la collection documentaire "Une maison, un artiste".

Écrivains, chanteurs, peintres… Dans cette nouvelle saison, Patrick Poivre d’Arvor revisite la vie et le parcours de quelques grands noms du monde des arts et de la culture, en dévoilant les maisons qui ont marqué leur existence et nourri leur imaginaire.

Cet été, on ouvre les portes des demeures de Louis Armstrong, Sonia Rykiel, Foujita, André Breton, Charles Dickens, Voltaire, Charlotte Perriand, Maurice Leblanc, Fernand Léger, Oscar Wilde.

Épisode 4 - Charles Dickens à Londres, sa revanche au 48 Doughty Street
En 1837, à l’âge de 25 ans, Charles Dickens s’installe dans une bâtisse confortable au 48, Doughty Street à Londres. Plus qu’un refuge pour abriter sa famille, cette maison va devenir le théâtre de son ascension, en pleine Angleterre victorienne. Quand il y pose ses meubles, le jeune homme autodidacte travaille comme reporter, tout en rédigeant des nouvelles pour différents journaux, qu’il signe encore du pseudonyme de BOZ. Mais en secret, il nourrit pour lui de grandes espérances. Il ignore à quel point son existence se trouvera bientôt bouleversée : dans son bureau du premier étage, Oliver Twist, Nicholas Nickleby et Mister Pickwick vont voir le jour, trois ouvrages majeurs qui vont le consacrer. Trois ans plus tard, lorsqu’il quittera le 48 Doughty Street, il sera devenu le célèbre Charles Dickens.

Mais pour l’heure, cette maison de style Georgien qui abrite de nombreux domestiques est déjà une revanche pour celui qui, durant son enfance, a assisté à la sombre dégringolade sociale de ses parents, jusqu’à les voir emprisonnés, incapable de pouvoir régler leurs nombreuses dettes. Un épisode douloureux dont il n’a jamais parlé. Mais il est un autre secret qui hante Charles Dickens. Les petits personnages de garçons pauvres, humiliés et maltraités par les adultes auxquels il donne vie dans ses romans prennent racine dans une plaie béante de son enfance. Un traumatisme qu’il a vécu à l’âge de 12 ans et qui ne sera rendu public que bien après sa mort.
 

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