Le dimanche 15 mars entre 9h et 10h, Pascal Dervieux présentera sur France Inter
un nouveau numéro de "Interception" avec au programme cette semaine « Paparazzi d’un jour », un reportage de Germain Treille.
Ce n’est pas le plus vieux métier du monde, mais, potentiellement, ce pourrait être très vite le plus couru. Le reporter amateur prend chaque jour un peu plus de place dans les médias de la
planète. Avec un simple téléphone, chacun d’entre nous, témoin d’un événement, peut le photographier, le filmer et voir son document reproduit à la première page d’un grand journal, d’un
magazine, ou au menu d’un 20H00 sur une chaîne de télévision.
Des attentats de New York en 2001 jusqu’à l’élection de Barak Obama les Etats-Unis ont montré la voie. Mais le nombre des « paparazzi » amateurs ne cesse de croître en France également, comme l’a
montré par exemple la dernière tempête dans le sud-ouest.
Cette pratique sollicitée de plus en plus souvent par les medias eux-mêmes n’est pas sans poser de problème : comment contrôle-t-on une information provenant d’un amateur ? Comment l’auteur du
document est-il rémunéré ? Le « journaliste-citoyen » sonne-t-il le glas du journalisme tout court ? Les récents « dérapages » dont la diffusion sur France 2 d’un document sur Gaza montrent
l’urgence d’encadrer ces nouvelles pratiques.
Crédit photo : France Inter / DR