Du 16 au 20 avril, tous les soirs dans le journal de 18h de Patrick Cohen sur RTL, Olivier Geay, grand reporter à la rédaction de RTL, présentera une chronique originale avant l’élection présidentielle "La France du non".
Il jaugera ainsi l’état d’esprit des français qui ont voté « non » en 2005 au référendum sur la constitution européenne, avant qu’ils ne se rendent aux urnes.
Il y a deux ans, Olivier Geay avait réalisé un carnet de route dans le journal de 18h : des reportages auprès de ceux qui avaient dit "non" pour comprendre les motivations de ce rejet. Cette année, il est retourné sur les lieux de ces reportages et a retrouvé certains de ses interlocuteurs de l'époque pour voir si leurs problèmes ou leurs inquiétudes sont toujours d'actualité et si cela va influencer leur vote à la présidentielle.
Dans le cadre de cette nouvelle chronique, RTL diffusera un extrait court du reportage de 2005, et donnera ensuite la parole aux personnes concernées pour parler de leurs intentions de vote.
Les 5 lieux, 5 reportages et 5 thèmes de la semaine :
- A Champagne-sur-Seine (77), les salariés de l’entreprise ABB avaient majoritairement voté « non » à cause de la menace de délocalisation de leur usine. Deux ans plus tard, l’usine a fermé, il y a des dizaines de chômeurs sur le carreau et ils trouvent que le thème de l’emploi n’est pas assez présent dans la campagne.
- De nombreux chauffeurs routiers avaient voté « non » à cause de l’ouverture du marché français aux routiers européens. Le syndrome du « plombier polonais ». Deux ans plus tard, la concurrence venue souvent des pays de l’Est menace les entreprises de transport. Reportage sur l’aire de repos de Villeneuve Vauluisant sur l’A5.
- À Dolancourt (10), les habitants (souvent âgés et agriculteurs) avaient voté non à 63 % par crainte de voir disparaître les services publics (poste, école, hôpitaux…). Deux ans plus tard, cette inquiétude est renforcée. Le maire craint un nouveau vote de protestation.
- À Troyes, chez les clients et les commerçants, le « non » était justifié par la baisse du pouvoir d’achat, la hausse des prix et le passage à l’euro, toujours pas digéré. Deux ans plus tard, le moral semble être meilleur. Les affaires reprennent.
- À Vendeuvre sur Barse (10), Olivier Geay retrouve une infirmière qu’il avait accompagnée. Elle et ses patients s’inquiétaient de la préservation de l’actuel système de santé. C’est toujours d’actualité.