Plaidoyer pour la réciprocité dans l’Europe audiovisuelle
« Au moment où la construction européenne est plus que jamais d’actualité », comme le soulignent dans leur lettre ouverte les Dirigeants de Fun Radio, nous souhaiterions que notre Groupe, qui est également 100% européen :
- puisse disposer de plus de 500 fréquences FM en Allemagne, à l’image du patrimoine de fréquences offertes au Groupe Bertelsmann en France ;
au lieu de cela, nous sommes seulement dans 9 villes pour 31 fréquences que nous avons acquises en 15 ans par rachat de sociétés ;
- nous souhaiterions que les autorités de régulation de l’audiovisuel allemand nous permettent de couvrir une population plus importante que nos principaux concurrents, pour nous aider à rattraper leur avance, à l’image de la générosité du CSA, qui vient à l’occasion des 5 derniers appels de FM2006, d’offrir à FUN Radio des fréquences qui couvrent 500 000 auditeurs potentiels de plus que celles accordées à NRJ ;
au lieu de cela, les instances de régulation allemandes, en 15 ans, ne nous ont jamais attribué 1 seule fréquence dans le cadre d’un appel à candidature normal ;
- nous aurions souhaité pouvoir fêter notre développement en Allemagne, qui aurait été le pendant normal du développement de Bertelsmann en France ;
au lieu de cela, les Dirigeants des filiales du Groupe Bertelsmann en France déclarent dans la presse vouloir attaquer NRJ « au cœur » ou « aux chevilles », pendant que leur maison mère est confortablement protégée derrière un protectionnisme radical outre Rhin, sur son marché naturel.
Cette distorsion de concurrence insupportable au sein de l’Union Européenne constitue un problème politique majeur, que nous continuerons à dénoncer, pour qu’il soit réparé.
Nous sommes des Européens convaincus, mais pas des Européens naïfs !