Décès de Jean-Luc Delarue : Les réactions de Réactions de Michel Denisot, Alain de Greef et Florian Gazan

Suite à l'annonce du décès de Jean-Luc Delarue, RTL a reccueilli de nombreux témoignages de personalités qui l'ont cotoyé et qui souhaitaient rendre un dernier hommage à cet animateur

Michel Denisot
"On a gardé une relation assez longtemps assez forte de conseils, d’échanges, on avait une passion forte en commun qui était notre métier. Il avait une capacité unique, il était le plus doué de sa génération, il avait cette élégance d’aborder des sujets difficiles. Il y avait beaucoup d’humanité dans sa technique de travail. "

"C’était un dingue de la perfection et de l’exigence, il avait une sorte du goût de l’extrême dans le travail et c’est ce qui lui a permis de réussir. " "Je pense qu’il était foncièrement empathique et qu’il y avait de la compassion. Je pense qu’il aurait pu faire autre chose, il est parti là-dessus car ça a été un succès spectaculaire. "

"Ce goût de l’extrême je ne l’ai connu que dans le travail, il n’y avait pas de problème de drogue. Ensuite peut-être que tout ça ne l’a pas satisfait dans la vie et qu’il n’a pas trouvé ce qui recherchait dans sa vie personnelle et que sa plus grande satisfaction c’était sa vie professionnelle et qu’à un moment donné ça ne suffit pas."

Alain de Greef, ancien patron de Canal +
"C'était typiquement un animateur comme je les aime…il est unique, il fait partie des grands animateurs… ce qui m'avait séduit c'était cette capacité à être à la fois très organisé, apparemment froid, et en même temps capable de mettre tout à fait à l'aise ses interlocuteurs"

Florian Gazan, ancien collaborateur de Jean-Luc Delarue
"C’était un leader de bande, il aimait entraîner des gens dans son sillage, il avait cette force motrice. Pour moi c’était comme un grand frère, c’était un deuxième papa  car je fais ce métier grâce à lui. Il était très ambitieux, il voulait aller vite, il avait des idées, des envies. Il avait cette envie tellement forte que même quand il y avait ces obstacles devant lui il arriver ou à les surmonter ou à les abattre ou à les contourner, c’était un bulldozer, inventif, créatif curieux qui réfléchissait énormément…c’était quelqu’un de cérébrale."

On le considérait comme quelqu’un de superficiel…
"C’est l’idée qu’on pouvait en avoir mais quand on était dans l’intimité avec lui et qu’on discutait, qu’on travaillait au contraire il était très précis, très pointu, timide…c’était quelqu’un de profondément timide et que peut-être cette image un peu arrogante qu’il pouvait dégager, ce côté un petit peu supérieur c’était une carapace, une façon de se protéger pour ne pas que l’on voyer cette faille. On a passé des jours et des nuits à réfléchir sur nos émissions… Jean-Luc visait la perfection. Quand il avait une idée il fallait que ça démarre maintenant il était impatient."

Son addiction vous l’avez vu venir ?
"Cela fait quelques années qu’on ne se voyait plus. Je n’ai pas vécu la dernière période, j’ai vécu des moments où il allait un peu loin mais il pouvait s’arrêter… Il pouvait dire connard et je t’aime dans la même phrase."