Interview de Faustine Bollaert

Les mercredi 26 et jeudi 27 janvier, Europe 1 a une nouvelle fois délocalisé ses studios pour s'installer cette fois à Rennes sur la place de la Mairie ! Et vous le savez peut-être, Le Zapping du PAF est basé dans la capitale bretonne et nous en avons donc profité pour rencontrer Faustine Bollaert.

Quelques minutes avant le début de son émission "Et si c'était ça le bonheur", Faustine Bollaert, aussi charmante en vrai qu'à la radio ou la télévision, s'est confiée sur son émission, ses projets télévisuels, sa conception du bonheur...

Pour ceux qui ne connaitraient pas « Et si c’était ça le bonheur » diffusé du lundi au vendredi de 15h30 à 16h30 sur Europe 1, pourriez vous présenter votre émission ?
C’est une émission de société où on traite de tous les sujets qui vont intéresser nos auditeurs au quotidien comme les enfants, la famille, la sexualité, les problèmes que l'on se pose tous finalement. C’est une émission qui se veut très interactive puisque pendant toute l’émission, les auditeurs témoignent à l’antenne, se manifestent par le biais des sms et des mails et je me fais la porte-parole de leurs questions et de leurs commentaires. C’est une émission joyeuse et positive !

C’est vrai que c’est une émission très variée avec parmi les derniers sujets « Je vis sans télé » ou bien encore « la dépendance à l’alcool », c’est un choix d’aller vers tous ces sujets ?
En même temps c’est tous les sujets de la vie quotidienne. Nous-mêmes, dans notre vie, on rencontre des gens qui souffrent de maladies, de cancers, d’Alzheimer ou qui ont des problèmes d’alcoolisme et à la fois le lendemain on va avoir une conversation très légère sur la télévision, la fréquence de nos rapports sexuels. C’est totalement à l’image de notre vie à tous.

Depuis quatre ans que vous êtes aux commandes de cette tranche sur Europe 1, quel est le meilleur souvenir que vous gardez ?
Je pense que j’ai surtout des souvenirs de trac. Une fois par mois, je reçois une personnalité qui nous parle de bonheur. On sort de la promo pour parler de la vie plus personnelle et j’avoue que quand j’ai reçu Jean-Pierre Marielle et Charles Aznavour, j’ai des souvenirs d’avoir été très traqueuse. Et moi j’aime bien ça avoir peur car je me sens vraiment dans le vif de mon métier et dans la sève de ce que j’aime faire donc ce sont vraiment des souvenirs de partage avec des personnalités.

Un trac qui dure jusqu’à la prise d’antenne ?
J’ai pas le trac vraiment. J’ai le trac quand je reçois vraiment quelqu’un de prestigieux qui m’impressionne. Après, les gens sont toujours très surpris de voir que deux minutes avant l’antenne je déconne. Je me concentre dans le brouhaha. J’avoue que je n’ai pas forcement besoin de m’isoler, j’aime bien quand il y a du bruit autour de moi, qu’il y a de la vie et c’est ça qui m’aide à me concentrer.

Même si on est loin de la fin de saison, vous êtes partante pour une nouvelle saison ?
Je suis toujours partante. Je suis une amoureuse de cette émission que je présente avec bonheur. Je suis quelqu’un d’assez fidèle et je m’inscris dans la durée. C’est toujours extrêmement flatteur de voir qu’Europe 1 me renouvelle sa confiance.

Vous avez remplacé Virginie Guilhaume durant son congé maternité dans Accès Privé sur M6, la chaîne vous a-t-elle fait d’autres propositions ?
On réfléchit avec M6. Il y a une vraie volonté commune de faire des choses ensemble. On est dans la même humeur, on a envie de proximité. Et là, j’ai l’arrivée d’une émission que j’adore sur W9 qui s’apelle « Vies croisées » qui était présentée par Marie-Ange Casalta et que je récupère. J’ai vraiment hâte puisque c’est la première fois que je vais avoir une émission de télé qui correspond parfaitement à ce que je fais à la radio.

Et le direct à la télé ne vous manque pas ? Si une saison 2 de Dilemme voit le jour, vous serez de l’aventure ?
En effet on n’est pas encore sûrs. Mon employeur principal est Europe 1 et c’est donc une discussion que j’aurai avec la radio. J’ai beaucoup appris sur Dilemme, j’ai adoré présenter un gros direct comme ça. Je me suis beaucoup amusée. Ca a été extrêmement formateur, je ne suis pas nostalgique mais j’en garde un très bon souvenir.

Et si M6 ou W9 vous appelait pour vous donner carte blanche, quelle émission animeriez vous ?
Je travaille aujourd’hui avec Jean-Luc Delarue sur « Vie croisées » et on a vraiment un ADN commun. J’aime interviewer des anonymes, j’aime être dans l’extrême proximité, intimité puisque j’adore les histoires de vie. Donc si on me donnait une émission de témoignages comme je le fais à la radio, ça me correspondrait parfaitement.

On vous sent en tout cas vraiment très proches de lorsqu’on vous écoute.
C’est vrai que cette émission me ressemble et la force de la radio est qu’on est exactement à l’antenne comme on est dans la vie. J’adore, les gens, j’adore le public, j’adore discuter, j’ai un côté très copine et j’aimerai bien que les gens me considèrent comme leur copine et ça me plait vraiment.

Vous allez poser cette question tout à l’heure à votre invité mais c’est quoi pour vous la recette du bonheur ?
Il faut se battre pour l’avoir le bonheur.  La recette du bonheur pour moi, c’est des petites choses de la vie quotidienne, des petits moments qu’on va se créer pour être épanoui. Ca peut être un plaisir de bouffe, un plaisir de retrouvailles avec son chéri le soir, un moment familial ou avec des copains… Ce sont des petits moments qui font qu’on peut se dire globalement heureux.

Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2011 ?
Que ça dure !! Je fais un métier où y a beaucoup de gens qui aimeraient l’exercer, qui envient le fait de pouvoir s’exprimer, d’avoir une tribune d’expression comme j’ai donc j’ai juste envie que ça continue. Souhaitez-moi que ça soit pareil que 2010, que tout aille très bien !

Crédit photo : j.gourbeix/storybox photo/europe1

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