Hier matin avec sa chronique sur France Inter, Stéphane
Guillon a de nouveau crée des vagues en s'en prenant à Eric Besson, invité de l'interview de 8h20, en le comparant à une taupe, un espion dormant du Front National et en n'hésitant pas à s'en
prendre également au physique du Ministre de l'immigration avec "ses yeux de fouine, son menton fuyant (...) idéal pour trahir".
Et comme avec Dominique Strauss-Kahn il y a quelques mois, Eric Besson ne s'est pas géné pour dire ce qu'il pensait de la chronique de Stéphane Guillon, une fois à l'antenne en souhaitant "attirer
notre attention sur sa dérive qui est la sienne" et que pour lui que les dernières chroniques de Stéphane Guillon à son encontre étaient racistes. Eric Besson finit son droit de réponse en
demandant à France Inter de réfléchir à sa responsabilité.
Et dans l'après midi, la réponse est venu d'en haut avec Jean-Luc Hees, patron de Radio France, qui a présenté les excuses du groupe Radio France à Éric Besson.
Cela aurait pu se terminer là mais non, Stéphane Guillon bien décidé à ne pas se laisser faire en a remis une belle couche ce matin en parlant de la difficulté du métier d'humoriste et en comparant
Eric Besson à sa fille de 3 ans, colérique, sanguine et partant au quart de tour.
Mais depuis ce mardi,
Stéphane Guillon a aussi trouvé plusieurs soutiens avec le
Syndicat national des journalistes de France Inter qui a jugé mardi inquiétantes et disproportionnées
les excuses du PDG du groupe Radio France et avec
Guy Bedos qui, dans Le Figaro, se dit navré pour Jean-Luc Hees", président du groupe public Radio France, qui a présenté des excuses
au ministre de l'Immigration Eric Besson.
Sans oublier Guy Carlier qui ce matin sur Europe 1 dans sa chrnoqieu a très largement ironisé sur les excuses de Jean-Luc Hees.